Le Prince de sang Aphantasia Tome 1
Rochel Kirst
Dans une société asservie par les non-morts, Isaak fait partie des rares fugitifs n’ayant jamais subi le joug des vampires. Un exploit remarquable, certes, mais pas éternel. Piégé par la Milice, Isaak n’a d’autre choix que d’accepter le marché suicidaire qu’un mystérieux inconnu lui propose s’il veut espérer sauver la vie de ses proches : faire tomber Aldéric Melfort, un puissant ancien dont la lignée étend son influence à travers le monde entier.
Mais s’il est clair qu’Aldéric est un être redoutable à l’appétit aussi mortel que ses congénères, il est aussi de ceux dont l’intelligence et le contrôle charment et fascinent.
Entre eux, l’attirance est aussi incongrue que volatile et dangereuse, car Aldéric n’est pas la seule menace qui rôde autour du manoir. Arraché à sa forêt natale, Isaak pourrait en avoir rapporté plus qu’un féroce instinct de liberté.
- 468 pages
- ISBN : 978-2-493747-19-8
- Parution : 02/06/2022
- Format : 14,8cm x 21 cm
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Informations complémentaires
Poids | 0,620 kg |
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Auteur |
CaroBto –
La scène la plus marquante ? Le banquet pardi ! Et quel banquet ! Avec des mets humains de choix… au moins, ça donne le ton. C’est certainement la scène la plus marquante, la plus dérangeante du roman et après, ça devient une sinécure xD
La scène que j’ai le plus aimé ? Celle avec la peinture, j’ai trouvé que les échanges entre Isaak et Aldéric à ce moment-là, symbolisaient un tournant.
Une autre ? Quand tous les enfants et petits enfants débarquent pour Noël.
Le vocabulaire de l’autrice est juste, puissant et mon dieu, mais Aldéric, Aldéric c’est un vampire comme on aime en voir dans les romans. Ça m’a rappelé certains personnages d’Anne Rice, ce genre de personnages gris, impossible à ranger dans une case tant ils ont à offrir, tant leurs facettes sont multiples.
L’intrigue se déroule presque dans son intégralité au manoir Melfort et si l’on est bien dans une Dark (gentille quand même), l’ambiance presque dark academia m’a tout simplement scotchée sur place. La construction des personnages est certainement le point fort du roman, l’apothéose, la cerise sur le gateau.
La romance, si on peut taxer la relation de telle, est particulière, la tension s’installe, mais à aucun moment nous n’entrons dans un pseudo syndrome de Stockolm ou autre. C’est plus profond, pas moins dérangeant, juste logique. Les personnages secondaires qui viennent parfaire le tableau apportent beaucoup ; comment ne pas s’arrêter sur le petit Melfort humain ? Sur Iazov ?
Ce roman, c’est un peu une partie d’échec. Chaque action, chaque chapitre signe le mouvement d’une pièce sur l’échiquier. C’est précis, c’est risqué, c’est tellement particulier !
Isaak ne tombe pas amoureux, il ne s’adoucit pas où ne se laisse pas avoir, pas plus qu’Aldéric change du tout au tout ; et j’ai trouvé ça très intéressant, parce que quelque chose se tisse néanmoins entre eux ; ça peut déranger, ça peut dérouter, mais mon dieu, ça tient en haleine.
Alors j’ai hâte de découvrir la suite, de voir ce que nous réserve l’autrice. Il reste beaucoup à découvrir, à comprendre. Mama, ce roman… je l’ai aimé. Pour tous ces aspects, pour l’écriture, pour les idées, pour absolument tout.